-=[ The fics paradise ]=-
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-=[ The fics paradise ]=-

Des fics à volonté
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

 

 Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic

Aller en bas 
AuteurMessage
Kenshin




Nombre de messages : 37
Age : 42
Date d'inscription : 14/08/2006

Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic Empty
MessageSujet: Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic   Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic EmptyMer 6 Sep - 21:10

alors voilà, cette fanfic risque de contenir des passages erotiques (même si j'vais qd même lisser pour que ça passe sans problème... ) qui seront ecrit en violet (clair le violet lol) pour que ceux que ça n'interesse pas puissent sauter les passages "hot"...

pour ce chapitre je n'ai rien mis en cyan parce que je pense pas que ça soit osé pour l'instant.

place à l'histoire:

Adolescence.

Rêve

Le matin était clair en ce début du mois de juillet. Le soleil brillait déjà fort et aucun nuage ne venait troubler sa présence.
Les récents évènements survenus au sein du ministère de la magie quelques jours auparavant avaient définitivement mis fin au calme quotidien qui régnait depuis plus d’une décennie.
Durant quinze ans, rares furent ceux qui s’attendaient à son retour. Certains, certes, l’espéraient de tout leur reste de cœur et d’âme mais ils n’avaient pas pu le faire savoir à plus de monde qu’aux quelques privilégiés qui avaient assisté à leurs procès.
D’autres, ses lâches partisans et ses plus fidèles ennemis, l’avaient attendu. Attendu dans le même sentiment de crainte. Car même chez les moins lâches de ses partisans il suscitait la crainte. Il ne pardonnait pas. Jamais.
Ses partisans, les lâches et les plus comédiens, craignaient son retour car leur attitude lors de sa chute avait été des plus opportuniste et des moins loyale qui soit.
Ses ennemis, ceux qui avaient toujours su le juger à sa juste valeur, avaient toujours pensé qu’un sorcier de son acabit n’avait pu être mis à mort par un nourrisson.
L’espoir de passer des jours meilleurs était bien trop souvent terni par la crainte d’un retour imminent de cet immense sorcier, monument de la magie noire à travers les ages.
Enfin, il y avait le reste : Une masse trop heureuse de savourer une victoire pour laquelle elle n’avait œuvré en rien. Une masse qui, aveuglée par une vie à nouveau paisible, n’avait plus jamais osé prononcer son nom. Cette masse bornée avait été totalement maintenue dans l’ignorance la plus complète pendant toute une année, durant laquelle, il faut bien l’avouer, d’étranges coïncidences avaient eu lieu sans que personne n’ose faire le lien avec un quelconque retour du plus puissant des mages noirs.
Une personne trop à l’aise dans sa petite vie de fonctionnaire, s’accordant une importance sans limite, avait orchestré pendant une année entière une lapidation médiatique du plus grand mage encore en vie à ce jour. Et ce au travers d’articles paru dans le plus lu des torchons pour sorciers.
Lorsque la vérité éclata au grand jour, à la face de cette masse si molle, si confiante et incrédule, ce Premier ministre de la magie n’avait pas songé qu’une démission aurait été de bon goût. Et ceci malgré une incapacité flagrante à gérer quelconque affaire ayant plus d’importance que l’épaisseur du fond des chaudrons.
Le vieux Fudge préférait encore se rendre au chevet de sa fidèle mais désormais sénile Dolorès, plutôt qu’à l’évidence.
Cette pauvre adoratrice de petit chat animé en guise d’ornement de ses plats en porcelaine, était jadis une sorcière de premier ordre.
Tout comme son petit ministre adoré, l’amour de la fonction et du pouvoir l’avait poussé à bien de messes basses et de viles actions dans le seul but de satisfaire son ego.
Elle avait subi un traitement que beaucoup à Poudlard trouvaient amplement mérité, quoique largement en deçà de ce que ses ignominies auraient dû provoquer en retour.
A charge de revanche pensaient même certains élèves, car c’est bien connu : la vengeance est un plat qui se mange froid et qui pourquoi pas se déguste en sorbet…
Ce couple si attachant avaient engendré un rejeton des plus plaisant. Une espèce d’aveugle, de borné. Tout aussi amoureux du prestige de la fonction et des gens haut placés. De taille normale, plutôt mince et roux de son état. Wistily de son petit nom. Un nouveau Croupton senior. Tellement étroit d’esprit et obtus dans ses raisonnements qu’il n’a pas su tirer les justes enseignements de la mort de son idole. Ce jeune Wistily aussi utile qu’un certain Jean-Pierre… mais si vous savez bien, celui qui sait faire un bon café…
Avec un tel trio d’incapables à la tête du monde magique anglais, le retour de Voldemort s’était déroulé sans anicroche ou si peu. Bizarrement depuis le même nombre de jours le plus lu des torchons pour sorcier semblait à nouveau jouir de la liberté d’expression. Ce qui, soit dit en passant, n’avait pas semblé manquer à cet ersatz de papier toilette SNCF.
Le seul journal ayant eu l’audace de dévoiler la vérité avant tout le monde et ce par le biais d’une interview scandaleuse, était retourné vers des sujets beaucoup plus loufoques, d’un intérêt très limité.
En ce doux matin de juillet donc, il se tenait droit dans son immense fauteuil aux allures de trône, caressant sa longue barbe blanche de la main gauche, perplexe.
Au moment où il aurait pu être innocenté, songea t il, sa perte avait pesé lourd sur le moral de l’ordre. Sur quatre maraudeurs, deux étaient encore en vie et le premier regrettait à présent de ne pas avoir mis fin à la vie du second deux ans plus tôt.
Il se retrouvait seul à présent, le visage émacié, rongé par les remords et la peine due à la perte d’un compagnon de toujours. Les traits de la vieillesse marquant cet homme pourtant encore jeune.
Soudain un grand duc atterrit, dans un bruissement d’aile, sur le bureau du directeur de Poudlard. Il y déposa une lettre et croqua le morceau de biscuit sec que lui tendit le vieil homme en retour. L’encre était bleu turquoise, l’écriture ronde et appliquée. D’un simple tour de main il décacheta l’enveloppe puis en fit sortir la lettre. Elle se déplia d’elle même après être sortie de son enveloppe. Il s’en saisit et la lue. Elle lui arracha un sourire. Il entreprit alors de formuler une réponse :
"Mlle Chang,

Vous pouvez adresser votre lettre au jeune Potter au 4, Privet drive, Little Whinging, Surrey. Comme vous me le demandez je vous dévoile la date de naissance d’Harry : le 31 juillet.
En espérant vous retrouver à Poudlard en septembre, je vous souhaite d’agréables vacances.

Albus Dumbledore."
Il signa la lettre, la plia et la glissa dans une enveloppe et la tendit pour finir au grand duc. Ce dernier comprit que la lettre était destinée à sa maîtresse, il s’envola aussitôt après avoir croqué un autre morceau de biscuit sec. Albus replongea dans ses pensées comme si rien ne l’en avait extirpé.

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Echapé de son collège de Saint Brutus, un établissement pour les jeunes délinquants de son age. Un établissement où l’on punit tout manquement au règlement par de nombreux et sévères coups de canne. Il se tenait collé au mur de la maison de son oncle. Avachi, fatigué. Le jour il ruminait sa haine envers l’assassin de son parrain, la nuit il revivait cette douloureuse nuit, où par sa faute l’ordre avait du intervenir pour les sauver. Parfois il rêvait d’une autre nuit toute aussi gaie. L’été s’annonçait morne. Il était cerné, livide et ses cheveux noirs de jais accentuaient son teint " cachet d’aspirine ". A ses côtés, assise elle aussi, se tenait une masse graisseuse presque difforme, pourvue de jambes, de bras et d'une cervelle. Bien que cette dernière ne serve qu'à stimuler les nerfs de l'appétit constant.
Depuis qu'il avait compris que son cousin ne l'avait pas attaqué onze mois plus tôt, Dudley avait quelque peu changé son attitude envers lui. Il restait parfois à ses côtes toute la journée sans dire un mot. Harry lui avait, qu'il l'admette ou non, sauvé la vie. De plus sa divine "moman" avait malheureusement confirmé l'existence de ces "défroqueurs". Il ne se souvenait jamais de leur nom mais il avait l'air d'avoir compris que ces créatures avaient visiblement rejoint et gonflé les rangs de Voldemort.
Soucieux de survivre au cas où ils resurgiraient à Privet Drive, il restait proche de son cousin.
Harry ne lui prêtait pas attention, à quoi bon? Ce moldu gâté toute sa vie ne pouvait pas comprendre les sentiments d'un homme qui a tout perdu. Étrangement, il se sentait homme depuis son dernier affrontement avec le Lord. De toute manière ce sorcier lui avait gâché toute son existence et l'avait fait mûrir à vitesse grand V. Il ne se languissait que de lui faire payer. Et cher autant que possible. Il se leva avec peine, il était faible. Nourri par la haine depuis la mort de Sirius, il mangeait peu. Dudley souleva son poids avec peine. Ils rentrèrent. Harry gravi les marches et s'enferma dans sa chambre. Enfin seul songea-t-il. Il s'effondra sur son lit et s'y glissa, la fatigue avait eu raison de lui.

Noir. Tout était noir à présent. Le vide autour de lui. Il était anxieux, il transpirait, il se cru aveugle l'espace d'un instant.
Puis tout devint blanc, très blanc, trop blanc. Cela lui brûlait presque les yeux… Il se tortillait dans son lit, haletant, les mains sur les yeux. Soudain une silhouette se décrocha de ce fond horriblement blanc et lumineux.
Des lèvres fines, des yeux larmoyants et de magnifiques cheveux noirs. Elle avançait vers lui cette tête sans corps. Elle l'attirait malgré lui, la bouche à peine entrouverte. Il ferma les yeux et il rencontra les lèvres si fines. Elles étaient douces. Leurs langues s'emmêlèrent dans un long baiser agrémenté de quelques gouttes d'eau salées qui perlaient sur ces joues et terminaient leur course entre leurs lèvres. Ses mains se posèrent alors sur le corps qui soutenait ce si joli minois. Au hasard, à tâtons il découvrit ce corps en gardant ses yeux clos. Il posa sa main sur un sein nu : il ouvrit les yeux et se rendit compte qu'il se trouvait dans la salle "sur commande" avec Cho plus belle que jamais. Pris de panique il ôta sa main et se redressa encore ému, la main moite. Il était de nouveau dans son lit, la courbe des draps le trahissait.
Pour une fois qu'il ne rêvait pas d'e Sirius, il fallait qu'il rêve d'elle. Si peu vêtue qui plus est. Ils ne s'étaient pourtant pas quitté en si bons termes, au contraire se dit-il en lui-même.
Il regretta tout de même que ce ne fut qu'un rêve et que la surprise l'ait empêchée de vivre plus longtemps un petit moment fort agréable.
A sa grande surprise le jour était levé depuis un bon moment car le soleil brillait au zénith. La cage d'Edwige était vide et sur le bureau se tenait un grand duc. Nouée à sa patte, une lettre.
Harry vit une encre bleu turquoise, des mots écrits de manière soignée dans une écriture ronde. Il se précipita sur le volatile, lui arracha la lettre et lui donna des graines comme seules récompense. L'oiseau de nuit songea que les vieux étaient moins radins.
Harry ouvrit la lettre à toute vitesse, la déplia aussi vite et s'empressa de la lire.

"Harry,

Depuis plus de quatre jours, je rêve de toi, de moi, enfin de nous deux. Nous sommes dans la salle "sur commande". Je suis nue, tu l'es aussi. Nos langues s'emmêlent, nos corps s'enlacent. Je me réveille en sursaut lorsque ta main se pose sur mon sein gauche.

Harry jeta un regard à sa main droite, elle semblait porter la marque d'un tétons. Il pensa à jute titre qu'il s'agissait d'une hallucination. La lettre continuait ainsi:

Comme tu le sais, je suis avec Michael Corner, et pourtant c'est de toi dont je rêve. Et lorsque je me réveille je suis toute chose…
Comme si j'avais littéralement fondu sous tes caresses ! Nous devons nous voir.
Vite, je t'en prie.

Amicalement, Cho xxxxx "

Amicalement ? marmonna-t-il, il était quelque peu septique sur ce mot.
Revenir en haut Aller en bas
Kenshin




Nombre de messages : 37
Age : 42
Date d'inscription : 14/08/2006

Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic Empty
MessageSujet: Re: Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic   Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic EmptyMer 6 Sep - 21:10

De retour chez les Blacks.

De quoi voulait-elle parler, il n'y avait pas grand chose à ajouter à sa lettre. Peu importe ce rêve qu'ils avaient en commun, il n'était pas d'humeur à revoir celle avec qui il avait été si maladroit. Il le savait bien, ses connaissances en amour valaient aussi peu que ses prédispositions au Quidditch en imposaient. Il ne ressentait plus aucune gène à parler de Cho avec ses deux meilleurs amis et le fait de savoir qu'elle sortait toujours avec Michael Corner ne le touchait pas le moins du monde. Il ne la trouvait pas pour autant moins attirante. Surtout que maintenant il n'avait aucun mal à imaginer la douceur de sa peau, la fermeté de ses formes et la volupté de ses baisers. Ce n'était pas aussi humide qu'avant pensa-t-il. Harry n'avait jamais vraiment su à qui confier ce genre de sentiments. Ron n'avait pas l'air d'en savoir plus que lui sur la manière dont fonctionnent les femmes. Il faisait un piètre cavalier et ne s'apercevait même pas de l'affection si particulière qu'il portait à Hermione. Il n'avait jamais eu, à la connaissance d'Harry, dans les mains d'autres rondeurs que celles du souafle.
Hermione, c'était une fille, certes extrêmement ouverte à ce genre de sujet, mais c'était une fille. Cela gênait un peu plus Harry. De plus il n'avait guère envie de recevoir des leçons de relations hommes-femmes de sa part, bien qu'elle soit sa meilleure amie. Il se sentait parfois ridicule avec ses questions dont elle possédait toujours les réponses.
Cette lettre de Cho ne le ravissait pas. Comment allait-il lui dire qu'il avait trouvé sa poitrine fort agréable au touché, particulièrement ferme et douce?
Il leva les yeux au ciel, appela dans un murmure son parrain. Il aurait aimé lui faire part de sa perplexité, il aurait aimé recevoir les conseils de ce dernier. Jamais il n'aurait osé en parler à son père, même par l'intermédiaire des nuages.
Ses yeux s'embuèrent et des larmes coulèrent sur ses joues creuses. Où était-il? Sa dépouille avait disparue derrière ce maudit voile dans cette foutue salle. Il revoyait clairement sa chute et ce sourire constant même dans la mort, ses yeux empli de la joie du combat. Cette chute étrangement lente, paraissant interminable comme figée dans le temps. Tout autant figée à jamais dans ses pensées.
Parler dans le vide ne résoudrait pas son problème. Il s'interrompit, surpris de penser encore et toujours obtenir la moindre réponse. Il ne savait pas à qui se confier, ici personne ne l'écouterai et même s'il avait voulu écrire à ses deux amis il n'aurait point pu le faire: Edwige n'était toujours pas rentrée. Il était seul, à nouveau. Il devait répondre à Cho, mais qu'allait-il lui dire? Elle pleurait si souvent pour si peu… il ne voulait absolument pas la faire fondre en larme par courrier.
Soudain, en se frappant le front, il réalisa qu'il n'avait jamais donné son adresse à quelqu'un d'autre que ces deux amis. Comment Cho avait-elle pu l'avoir? Il pensa tout de suite à Voldemort. Avec le nombre d'espion à sa solde, il n'aurait eu aucun mal à se la procurer. Dumbledore avait pourtant certifié que s'il restait chez sa tante, il ne pourrait pas l'attaquer. Il souhaitait sûrement l'éloigner du 4 Privet Drive pour l'affronter. Il ne risquait pas grand chose, pensa Harry, il était certain qu'au moins un membre de l'ordre du phénix le surveillait jours et nuits. Dumbledore lui en voudrait sûrement d'avoir risqué la vie d'un membre de l'ordre et la sienne… qu'allait-il faire? Répondre à Cho et fixer un rendez-vous à la mort ou rester chez ses oncle et tante adorés?
Malgré tout ce qu'il avait ressentit envers Dumbledore pendant un an, il ne voulait pas le décevoir. Ce vieux mage, si puissant, si sage, avait placé en lui tous les espoirs de revoir un jour meilleur. Il ne pouvait se résoudre à gâcher une chance de vaincre son ennemi sur un coup de tête. Cela lui avait déjà trop coûté.
Hermione avait eu raison, une fois de plus, ce soir là. Jouer les héros avait été fatal à son parrain.
Le grand duc avait consommé toutes ses graines. Il lui en donna à nouveau.
Dans la maison, la sonnette de l'entrée se fit entendre par deux fois. Son retentit tira Harry de ses réflexions. Aux dernières nouvelles les Dursleys n'attendaient personne. Il décida d'aller voir du haut des escaliers de qui il s'agissait. La tante Pétunia était allée ouvrir. Lorsqu'elle ouvrit, il vit Lupin dans l'encadrement de la porte. Que faisait-il ici? Dumbledore était-il déjà au courant que Voldemort voulait éloigner de Privet Drive?
Il dévala les marches mais se retint de sauter dans les bras de Remus. Après tout c'était le dernier vrai ami de sa famille encore en vie. La tante Pétunia ne semblait pas ravie de sa présence dans sa demeure. Elle l'avait reconnu. C'était celui qui avait accompagné Harry jusqu'à elle, son mari et son petit Dudlichounet chéri, sur le quai de la gare de KingCross. Il était d'ailleurs accompagné d'odieux personnages de son espèce s'était-elle souvenue. Lupin adressa un sourire à Harry. Ils trouvèrent mutuellement qu'ils avaient bien mauvaise mine. Sans faire plus de politesse que nécessaire à Mrs Dursley, Lupin lui expliqua qu'il venait chercher Harry et qu'ils partiraient immédiatement. L'oncle Vernon était sorti de la cuisine en entendant la voix de Lupin. Le départ de son neveu semblait le ravir, mais il avait lui aussi reconnu Lupin et son visage était quelque peu violacé et il avait les traits tendu. Jamais un homme de son acabit était rentré chez lui par la porte. Et savoir qu'un de ces gens était sous son toit le rendait particulièrement malade et nerveux.
Personne n'osa demander où Lupin allait mener Harry. Même pas notre jeune héros. Il s'était précipité dans sa chambre et rassemblait des affaires à toute vitesse. Regroupant grimoire et livres de cours ensemble, pliant avec soin ses affaires, mais Remus l'interrompit :
- " Harry tu peux laisser là tes affaires scolaires. Tu ne viens avec moi que pour deux jours seulement…
- SEULEMENT, s'écria Harry extrêmement surpris et déçu.
- Seulement, confirma Lupin.
- Je dois écrire à Cho avant de partir, dit Harry qui n'était plus aussi excité qu'une poignée de secondes auparavant.
- Très bien rétorqua Lupin en souriant. Harry réalisa qu'il avait donné une fausse excuse et que s'il se retrouvait devant un parchemin, il ne saurait pas quoi écrire. Il respira profondément et décida de plonger tête première:
- J'ai quelque chose à vous demander, euh, monsieur Lupin. Remus étouffa un fou rire et répondit :
- Tout ce que tu veux Harry, à condition que tu me tutoies et que tu m'appelles Remus, comme tout le monde. Comme tout le monde, pensa Harry, il n'avait certainement pas voulu dire comme "James et Sirius".
- D'accord, reprit Harry après un bref silence. Voilà mon problème : cette nuit j'ai rêvé que j'embrassais et caressait mon ex-petite amie. À mon réveil ce grand duc m'a apporté une lettre d'elle. Elle dit dans cette lettre qu'elle fait le même rêve. Lupin souriait, il s'était attendu à quelque chose de plus grave.
- J'ai pensé, continua Harry, qu'il pouvait s'agir d'une lettre de Voldemort pour m'éloigner d'ici…
- Je ne pense pas que Voldemort puisse voir tes rêves, t'en faire voir oui, mais les voir, j'en doute fort, coupa Lupin. Harry aurait préféré que cette lettre fasse partie d'un complot de Voldemort plutôt qu'une demande de tête-à-tête venant de Cho.
- Tu crois? Mais alors comment a-t-elle obtenue mon adresse? Demanda Harry.
- Elle a écrit à Dumbledore pour ça. Elle a prétexté vouloir te souhaiter ton anniversaire. Visiblement ce n'était pas son but premier, répondit Lupin.
- Ah, dit bêtement Harry.
- D'ailleurs c'est lui qui m'envoie te chercher. Alors faisons vite veux-tu?

Harry allait de surprises en surprises. Dumbledore voulait le voir. L'été dernier, il l'avait pourtant totalement ignoré. Que signifiait ce changement d'attitude? Il avait beau avoir reconnu que maintenir Harry dans l'ignorance n'avait pas arrangé les choses, Dumbledore n'avait jamais laissé entendre qu'il sortirait de sa dose d'ennui annuel si tôt…
- Je griffonne un mot pour Cho et je suis prêt à partir dit Harry dans un sourire."
Il saisit un morceau de parchemin, et écrivit le plus vite et le plus lisiblement possible les mots suivants:
" Cho,
Je suis désolé, mais pour l'instant il nous est impossible de se voir. Cela serait beaucoup trop dangereux pour nous deux. Je vais voir un vieil ami pendant deux jours. Renvoie-moi ton hibou dans deux jours avec ton adresse que je puisse t'écrire de temps à autre.
Amicalement, Harry. Xxx"
Il plia le parchemin, le fourra dans une enveloppe et la cacheta.
Le grand duc tendit sa patte et Harry y attacha son courrier. L'oiseau s'envola en silence.
Harry termina son sac et le ferma. Il s'en allèrent. Les Dursleys étaient restés dans la cuisine en guise d'au revoir.
Ils marchèrent un peu le long du trottoir, sans mot dire. Lupin scruta attentivement les alentours puis il leva brusquement la main.
BAM! Le magicobus fit son apparition. Stan ouvrit la porte et souria à la vue d'Harry. Pour une fois il ne fit aucun commentaire. Lupin pris le sac de sport des mains de Harry et ce dernier monta à bord du bus suivit de Remus.
- " Square Grimmaurd, dit distinctement l'ancien professeur de défense contre les forces du mal.
- Entendu, répliqua le chauffeur.
Et dans un nouveau claquement sonore le magicobus disparu. Lorsqu'ils arrivèrent enfin non loin du quartier général de l'Ordre du Phénix, l'estomac d'Harry se noua intensément.
Revenir dans la demeure de son défunt parrain ne le mettait pas à l'aise. Arrivé devant le numéro 12, Lupin ouvrit la porte et une fois la porte refermée derrière eux, il tonna:
- Nous sommes arrivés."
Harry constata que malgré le bruit généré, le tableau de la mère de Sirius ne déversait plus sa haine à tout va.
Ils avaient sûrement dû trouver un moyen efficace de faire taire cette vieille toile aigrie, rongée par l'aversion pour les métis. Harry ne se sentit pas plus à l'aise pour autant. Des bruits de pas se firent entendre dans les escaliers moisis de la maison. Malgré tout l'entretient auquel devait sûrement s'adonner Mrs Weasley, l'odeur de moisissure persistait. Harry repensa à cet elfe de maison, il avait une soudaine envie de le voir. Il sentit ses muscles faciaux se contracter et lui dessiner au coin des lèvres un dangereux sourire. Dans ses yeux luisait une étrange lueur…
Ginny apparue la première. Ses longs cheveux roux se reposèrent sur ses épaules dans un léger flottement. Elle était souriante. Il était satisfait de la voir. Suivirent Ron et Hermione. Toujours là où il fallait pensé-t-il. Ils se firent la bise et se serrèrent légèrement dans leurs bras. Tous heureux de se retrouver après cette courte séparation.
Mrs Weasley arriva, tranquillement. Elle lui caressa les cheveux en les ébouriffant un peu. Puis elle le sera fort dans ses bras. Lorsque l'étreinte fut enfin terminée, Harry suivit Ron, Hermione et Ginny. Ils montèrent dans la chambre où dormaient les deux filles.
Ils y entrèrent et s'assirent sur les lits. Harry et Ron en face de Ginny et Hermione. Ils ouvrirent la bouche en même temps. Les regards des deux rouquins et de la petite prodige de la magie étaient rivés sur le survivant.
Ils fermèrent la bouche, gênés, n'osant pas à nouveau l'ouvrir.
Ginny brisa le silence:
- " Nous sommes arrivés ce matin, maman nous a dit qu'ils pensaient que ça te ferait plaisir de nous voir, plutôt que de passer deux jours, seul au milieu de tous ces membres de l'ordre.
- C'est certain, acquiesça Harry, ça me fait beaucoup plaisir de vous revoir si vite…
- À ton avis, coupa Hermione, pourquoi Dumbledore veut-il te voir Harry?
- Je n'en ai aucune idée, répondit-il en réalisant qu'il n'avait pas songé à la question. L'arrivée impromptue du plus sage des maraudeurs l'avait changé de son quotidien de ruminant et depuis, il n'avait pas pris le temps de penser. On frappa à la porte. Mrs Weasley entra et dit:
- Harry, mon chéri, Dumbledore vient d'arriver. Il aimerait te voir dans la salle à manger. Si tu le désire, ils peuvent t'accompagner tous les trois, il n'y voit pas d'inconvénient.
- Ah, répondit-il, et bien allons-y tous ensemble. Ses amis furent ravis qu'il les convie à assister à cette conversation. Ils descendirent dans le calme et entrèrent dans la salle à manger.
Il se tenait bien droit, assis sur une chaise pourvue d'un haut et large dossier.
- Vous êtes tous là, en fait cela ne m'étonne pas vraiment. Asseyez-vous donc jeunes gens, dit-il d'un ton calme et apaisant. Des chaises vinrent se positionner à quelques centimètres de leur postérieur. Si Harry vous a laissé assister à notre conversation, c'est qu'il vous fait confiance. Je pense qu'il a tout à fait raison… Harry, j'ai une chose importante à te demander…
Revenir en haut Aller en bas
Kenshin




Nombre de messages : 37
Age : 42
Date d'inscription : 14/08/2006

Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic Empty
MessageSujet: Re: Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic   Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic EmptyMer 6 Sep - 21:11

Nouvel ordre et nouveau venu.

- " Mais avant toutes choses, continua Dumbledore, je voulais vous féliciter tous les quatres, vous avez atteint un niveau en magie que peu d'élèves de Poudlard peuvent se vanter d'avoir jamais atteint. La seule chose qui est regrettable dans votre attitude c'est le fait que vous preniez trop de risque. Mais peut-être doit il en être ainsi. Après tout la vie n'est que succession de choix plus ou moins facile à faire.
Parfois même des choix s'imposent d'eux même et c'est à nous de nous adapter. Si je t'ai fais venir ici, Harry, c'est justement parce qu'un choix s'impose à moi. J'ai longuement réfléchi depuis notre dernière entrevue, j'ai demandé conseil à des personnes en qui j'ai placé une infinie confiance au sein de l'ordre. Et ces même personnes en sont arrivées à la même conclusion que moi : tu ne nous laisse pas vraiment le choix et je me dois de te le proposer aujourd'hui. Souhaites-tu intégrer l'ordre du Phénix? Demanda Dumbledore.

Suite à cette question, un long silence prit place dans la pièce. Ils étaient tous les quatres bouche bée. Harry était complètement déboussolé, perdu dans un trop grand afflux de pensées. Ron et Ginny regardaient alternativement Harry et Dumbledore. Le premier leur semblait grandement désemparé face à cette proposition, le second tout simplement serein. Hermione avait plaqué ses mains sur sa bouche, comme pour empêcher un énorme cri de stupéfaction s'échapper d'entre ses lèvres. Mais cela ne servait pas à grand chose, car la surprise était telle que seul de l'air en sortait. Dumbledore repris alors la parole:
- Ta réaction ne me surprend pas vraiment. Il est vrai que pendant un an je n'ai fait que te tenir à l'écart de tout cela. Je pensais à tord que tu n'étais pas prêt. Mais de votre propre chef, Mr Weasley, Miss Granger et toi même avaient œuvré dans l'intérêt de Poudlard en décidant de dispenser à des volontaires de sérieux cours de défense contre les forces du mal.
J'ai d'ailleurs fait un tour à la boutique des jumeaux Weasley pour savoir comment se déroulaient vos séances d'entraînements. Fred m'a certifié que tu pourrais reprendre le poste qui chaque année est vacant à Poudlard. Georges n'a pas tarit d'éloges à ton égard tout en essayant de me vendre quelques farces et attrapes par la même occasion. Lupin a émis l'idée que vous continuiez à transmettre vos connaissances et vos conseils en plus des cours théoriques de Défense contre les forces du mal auxquels vous assisterez à Poudlard. Plus d'élèves se prépareront à un quelconque affrontement avec un mangemort ou sa progéniture, mieux nous nous porterons. Il m'a aussi demandé que ce que vous avez nommé "L'armée de Dumbledore" soit d'une certaine manière remise en place mais officiellement. Une sorte d'ordre du phénix, mais dont vous serez responsables. Vous devrez donc prendre garde à ne pas accepter n'importe qui dans vos rangs, car nos deux ordres pourraient être amenés à collaborer.
- Mais c'est prendre beaucoup trop de risque, s'exclama Hermione. Professeur, comment pouvez-vous à ce point risquer de compromettre l'efficacité de l'ordre?
- Du calme, Miss Granger, du calme, dit Dumbledore d'un ton apaisant. Les temps ont changé. Le monde magique est au courant du retour de Voldemort. Partout à travers l'Angleterre, chacun prend position… et lorsqu'il frappera à nouveau, aidé de ses mangemorts, mieux vaut que nous soyons correctement préparés.
De toutes manières, il se doute fort que certains d'entre nous sont déjà prêts à affronter ses partisans et à mettre fin à son règne de terreur. Je sais que vous êtes très douée Miss Granger, vous parviendrez sûrement à trouver un sortilège quasi-infaillible pour designer ceux qui seront digne de rejoindre ce nouvel ordre. Je sais aussi que le jeune Longdubat serait ravi de vous venir en aide dans cette lourde tache. Il n'a pu être présent car il est en voyage dans les pays tropicaux pour assouvir sa soif de connaissances en botanique. Je pense que vous saurez parfaitement l'intégrer à ce projet.
Il marqua un temps d'arrêt et Harry en profita pour prendre la parole, une idée avait pris le dessus sur les autres:
- Professeur, je ne suis pas majeur, je ne peux pas faire partie de l'ordre du Phénix…
- Pour l'âge, c'est ce que ne cesse de nous rappeler Molly. Je la comprends, elle te chérit comme son huitième enfant. Mais tu as largement prouvé que tu étais des plus apte à combattre Voldemort. Tu t'en es toujours sorti vivant. Tu prétextes souvent que la chance y est pour beaucoup, mais pas seulement et tu le sais très bien. J'ai réalisé qu'il était stupide de te mettre à l'écart alors qu'au final, vous vous affronterez seul à seul. Je tiens à ajouter que tu n'es pas forcé de dire oui et que t as deux jours pour me donner ta réponse définitive. Réfléchis bien. Sur ce, il est temps que je retourne à mes devoirs. Bonne fin de journée et à dans deux jours. Je compte sur votre bon sens. Ginny, Hermione, Ron, Harry, je vous salue."

Ils ne bougèrent pas de leur siège et laissèrent le grand mage sortir de la pièce. Ils se regardaient, visiblement tous surpris par cet entretien avec leur Directeur. Partagés entre l'appréhension d'endosser de nouvelles responsabilités et l'excitation de relever un nouveau défi. Hermione prit alors la parole et brisa le silence ambiant.

- " Je suis assez surprise que Dumbledore te fasse une telle proposition Harry. Certes tu ne cesse d'affronter Voldemort depuis ton entrée à Poudlard, mais est ce bien raisonnable? Harry, Harry, tu m'écoutes? HARRY!!!
Il était perdu dans ses pensées. Il était accepté là où ses parents et son parrain avaient vaillamment combattu Voldemort et ses partisans. Une étrange sensation l'avait envahie, une douce chaleur, un agréable réconfort. Les cris d'Hermione le ramenèrent dans la salle à manger.

- Quoi? Demanda-t-il.
- Que penses-tu de la proposition de Dumbledore? Répéta-t-elle en synthétisant sa pensée.
- Et bien, euh, je dois y réfléchir. Il n'a pas tort, que j'intègre ou non l'ordre je combats Voldemort tous les ans, alors pourquoi ne pas faire partie de l'ordre. Que je sois là où mon expérience me le permet, répondit Harry avec assurance.
- D'ailleurs, continua Ginny en s'adressant à Hermione, il ne semble pas qu'avoir une haute estime de Harry, tu as entendu ce qu'il a proposé à Ron et toi. C'est une lourde responsabilité, comme tu semble le mesurer à juste titre, mais tu as prouvé que tu es largement capable de mener à bien une telle entreprise. Tu oublies que peu de sorciers ont autant défié que vous trois les forces du mal. Et je suis fière de vous avoir prêter main forte.
- Ginny a raison, Hermione, il me semble que tu en es capable, acquiesça Ron.

Hermione était toujours partagée. Elle n'était pas du genre passive et le moment était venu. Elle ne pouvait pas abandonner l'idée qu'elle avait soufflée à Harry l'an passé, et Dumbledore lui donnait son aval. Qu'attendait-elle? C'était une Gryffondor, il lui fallait honorer le nom de sa maison! Elle se leva d'un bond et renversa sa chaise. Son attitude et le choc de la chaise heurtant le sol firent sursauter ses trois amis.

- Soit, s'écria-t-elle. Nous mènerons à bien cette tache, quoiqu'il nous en coûte!
- Nous? Coupa Ron.
- Oui, NOUS, reprit Hermione. Tu l'as entendu comme moi, c'est à nous deux que Dumbledore confie cette mission, sans oublier Neville, précisa-t-elle.
- Soit, répondit il quelque peu dépité, à choisir j'aurais préféré être nommé capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor…
- Ron, tu le fais exprès? Ce sont les directeurs et directrices des maisons qui désignent les capitaines de leur équipe de Quidditch. Je l'ai lu dans "L'histoire de Poudlard".
- Que n'as-tu pas appris dans un livre Hermione, rétorqua Ron piqué à vif par cette réplique sans faille d'Hermione.
- Il y a bien une chose que j'ai apprise sans avoir à ouvrir un livre Ron, c'est que tu es parfois stupide et désagréable, lança-t-elle.

Puis elle tourna les talons et sorti de la pièce en claquant la porte. Ron resta surpris de la vive réaction de son amie. Comme toujours. Qu'avait-il dit de mal? C'était vrai, elle savait tout, ce n'était pas une raison pour le faire savoir si souvent pensa-t-il.
Ginny lui lançait des regards noirs, il chercha du soutien sur le visage de son meilleur ami, mais il y trouva une expression qui laissait comprendre un léger reproche mêlé à une certaine compréhension.

- Va donc t'excuser grand benêt, dit Ginny. Allez ! Plus vite que ça! Penaud, Ron quitta la pièce à son tour. Enfin seul, ajouta-t-elle lorsque son frère eu fermé la porte.
Enfin seul? Se répéta Harry en lui-même. Il s'était levé, machinalement. Elle se tenait face à lui, toujours assise.
Il n'avait jamais vu un regard si attirant. Il en était troublé. Avec le peu de lucidité qui lui restait, il réalisa que jamais Ginny n'avait posé un tel regard sur lui.
Où était passé le temps où la petite Ginny n'osait le regarder en face, trop émue, rougissant de tout son corps. La situation semblait être inversée aujourd'hui, il aurait tout donné pour pouvoir s'accroupir sous la table et échapper à cet envoûtant regard.

Il sentit deux mains se poser sur ses joues. Elles étaient douces et délicates. Il restait immobile, pétrifié, incapable de faire quoique ce soit pour empêcher cette envie de couler dans ses veines. Partie de son bas ventre, cette envie le submergeait à présent, son corps tout entier était devenu brûlant. Le désir le chauffait à blanc.
Ginny lui semblait animée par la même chaleur. Tous deux étaient fébriles, secoués par leur propre attirance. Ils tremblaient très légèrement.
Leurs lèvres se rencontrèrent pour la première fois, c'était délicieux pensèrent-ils. Elles s'éloignèrent et se recollèrent. Leurs langues tourbillonnaient à l'unisson. Les mains de Harry s'étaient plongées sous le haut de Ginny, sans qu'il puisse en décider autrement. Il lui caressait la poitrine, elle lui sembla légèrement plus petite que celle de Cho. C'était tout aussi ferme.

Harry pensa qu'il détestait les soutien-gorges. Les mains de Ginny se baladaient dans le dos de Harry et passaient parfois sur son torse dépourvu de poil. Il aimait ça, elle ne semblait pas détester.
Dans ces moments là, la raison du bas ventre est toujours la meilleure. Elle ordonna à Harry de se glisser sous la jupe de Ginny. Il s'exécuta. Mais, alors que ses doigts touchaient au but, celui fixé par son modjo, ils se repoussèrent comme foudroyés. Tels deux même pôles mis face à face.


Leurs cerveaux avaient repris le contrôle de la situation et ils étaient tous deux extrêmement confus et s'écrièrent en même temps:

- " On ne peut pas faire ça!
- Je te demande pardon, bredouilla Harry.
- Je n'aurais pas dû te prendre la tête entre mes mains, s'excusa Ginny rouge comme un souafle.
- Je n'en parlerai pas, ajouta brusquement Harry.
- À personne, compléta-t-elle.
- Bien entendu, à personne, répéta-t-il comme pour insister sur le fait que leur pulsion devait à jamais rester secrètes.

Ils se précipitèrent hors de la pièce et montèrent dans la chambre des filles où ils espéraient retrouver Ron et Hermione dans une violente dispute. Arrivés devant la porte, il n'entendirent que le silence. Harry frappa trois coups et entendit Hermione lui dire d'entrer.
Ce qu'ils firent. Ils virent Hermione et Ron, face à face. Hermione les cheveux légèrement en bataille, et Ron le teint rougeâtre. Ils ne disaient rien et semblaient s'en contenter. Ils se regardèrent tous et firent semblant de ne pas comprendre.
Harry s'empressa de mettre fin au silence pesant et par la même occasion à cette pensée qui trottait dans sa tête depuis une minute : "ferme et humide, ferme et humide, ferme et humide…"

- " Et ton frère, Ron, il va mieux?
- Lequel? Répondit Ron, trop heureux de se changer les idées.
- Euh, et bien Percy, continua Hermione qui semblait lire dans les pensées de Harry.
- Ah! Lui! Intervint Ginny. Le simple fait de prononcer ces mots sembla la débarrasser d'un lourd fardeau. Mais aussitôt Harry sentit qu'avoir choisi Percy comme sujet de discussion n'était pas une bonne idée. Au moins Percy avait su chasser cette agréable et horrible pensée qui risquait de réveiller l'envie de replonger sa main entre les cuisses de Ginny. Et pour cela Harry lui en était reconnaissant.
- Lui, repris Ron, il n'a pas fait l'affront de se présenter à nouveau à la maison. Il a écrit un mot pitoyable à mes parents, s'excusant de ne pas avoir cru Dumbledore mais ajoutant qu'avoir agit dans l'ombre du ministère n'avait pas été une bonne chose. Tu te rends compte, il s'est excusé. Comme si le pardon lui était acquis ! Après ce qu'il a dit à mon père sur son travail, je crois qu'il leur faudra plus qu'une lettre d'excuses bidon pour qu'ils s'adressent à nouveau la parole sans que l'on sente la froideur dans leur ton. Fred et Georges ont même changé son hibou en un vulgaire oreiller, alors que le pauvre oiseau ramenait la lettre de papa. Percy n'a pas aimé leur plaisanterie. Il essaye de faire inspecter leur boutique le fourbe. Je me demande si encore un peu de sang Weasley coule dans ses veines ou si Croupton s'est définitivement réincarné en lui.
- Je plains sa petite amie. Tout de même, il est loin d'être drôle tous les jours. Je vous le garantis.
- Nous n'avons pas de mal à te croire, Ron, répondit Hermione. Je suis déçue, il avait l'air plutôt normal avant. Je ne comprends pas comment l'amour de la fonction a put ainsi le rendre aveugle.
- Le plus "drôle" c'est que Percy a aussi annoncé dans cette lettre qu'il allait se marier avec Pénélope Deauclaire, intervint Ginny. Maman semblait un peu contente mais n'osait pas trop le montrer. Bien entendu, nous sommes tous invités, il fait comme si rien n'avait eu lieu. Fred et Georges ont promis que si jamais ils s'y rendaient, la fête vaudrait le détour.
- Oui, et le problème c'est que maman veut absolument que nous y assistions. J'aurai encore préféré avoir Rogue comme professeur de défense contre les forces du mal pendant toute notre fin de scolarité à Poudlard plutôt que d'assister à ce désastre…
Il fut interrompu par quelqu'un qui venait de frapper à la porte de la chambre.
- Entrez ! Dirent-ils en cœur.
Revenir en haut Aller en bas
Kenshin




Nombre de messages : 37
Age : 42
Date d'inscription : 14/08/2006

Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic Empty
MessageSujet: Re: Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic   Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic EmptyMer 6 Sep - 21:11

Elfes, Erreurs et Érotisme.

Dobby poussa la porte et entra. Ses yeux globuleux étincelaient et l'elfe avait un large sourire dessiné sur ses lèvres. Après avoir fermé la porte, il s'avança vers Harry en faisant des courbettes à l'assemblée. Ils se demandèrent tous pourquoi Dobby avait quitté Poudlard pour venir leur rendre visite mais ils ne dirent pas un mot sur leur interrogation.
- " Bonsoir Messieurs et Miss, couina t il. Dobby voulait vous voir Monsieur, Dobby vient vous parler d'un elfe, Monsieur. À vous aussi Miss, ajouta-t-il en se tournant vers Hermione.
- Assieds-toi donc entre Hermione et moi, dit gentiment Ginny en tapotant la place de libre entre elles deux, sur le lit.
- Vous êtes trop bonne Miss, Dobby peut rester debout, dit-il sur un tond e remerciement tout en la saluant. Harry Potter doit savoir où se trouve l'elfe qui l'a dupé, Monsieur. Dobby a appris à quelle famille il a voué ses dernières années de servitude.
- Qui? Demandèrent avidement Harry et Ginny.
- À la famille que servait Dobby avant que Monsieur Harry Potter ne le délivre. Dobby l'a vu en allant espionner ses anciens maîtres, cette horrible créature est heureuse Monsieur. Alors que Harry Potter a perdu un être cher, cet elfe semble s'en ravir. Dobby l'aurait bien tué pour vous faire plaisir, mais le petit blondinet qui servait autrefois de maître à Dobby est entré dans la pièce. Dobby a du fuir, Monsieur, sinon Dobby aurait vengé Harry Potter.
Harry avait pensé à Kreatur en arrivant, surpris de ne pas l'avoir aperçu. Il savait maintenant où ce maudit elfe se trouvait. Son visage exprimait un profond sentiment de haine. Le sourire mauvais avait repris place sur les lèvres de Harry et seules Ginny et Hermione semblaient l'avoir remarqué. Alors comme pour changer de sujet, Hermione s'empressa de bafouiller :
- Et, euh, Winky… comment va-t-elle, Dobby?
- Aaaaaah, Winky Miss… répondit Dobby en marquant une pause comme pour leur laisser le temps de mesurer l'ampleur du cas de Winky.
- Vous savez combien la perte de ses maîtres l'a affectée, reprit-il. Cette pauvre Winky. Pendant longtemps elle a continué de pleurer ses défunts maîtres. Vous l'avez vu vous-mêmes, Messieurs et Miss, elle n'était plus présentable. Quel laissé aller ! Tous les jours Dobby essayait de lui faire prendre goût à sa liberté, Miss, tous les jours. Mais la pauvre Winky buvait trop et sanglotait sans cesse… si bien que tous les autres elfes de Poudlard l'avaient mise à l'écart et pour couronner le tout, Winky refusait de travailler ou n'en été pas capable. Bien entendu, Dobby ne s'est pas laissé décourager, ah ça non ! Et malgré tout le travail que vous donniez en plus à Dobby, il a tenu bon et continué.
Hermione fut surprise de noter ce que l'elfe venait de lui faire part… elle lui donnait beaucoup de travail? Elle ne saisit pas vraiment pour quelle raison mais elle laissa Dobby continuer son récit pour ne pas le troubler.
- Mais Winky ne voulait rien entendre. Elle aimait la servitude et considérait sa liberté comme une offense à sa lignée et comme un manquement aux règles les plus élémentaires auxquelles sont soumis les elfes de maison. Alors Dobby a eu une idée, Miss, une brillante idée. Il est allé voir le grand Dumbledore, car c'est un noble sorcier. Dobby savait que cet immense mage comprendrait le problème de Winky, sa détresse, son désarroi. Dobby a expliqué à Dumbledore que Winky ne pouvait pas vivre sans maître et que Dobby voulait l'aider. Dumbledore a accepté d'aider Dobby pour qu'à nouveau Winky retrouve sa joie de vivre et son envie de travailler. Quel homme formidable ce Dumbledore ! Ensuite Dobby est allé voir Winky et lui a annoncé que si elle cherchait un nouveau maître, elle pourrait toujours aller voir le directeur de Poudlard car il cherchait un elfe pour s'occuper de sa maison secondaire. Winky est donc allée voir Dumbledore et lui a demandé s'il voulait bien la prendre comme elfe de maison. Maintenant Winky travaille ici pour Dumbledore, et Dobby vient la voir de temps en temps pour s'assurer qu'elle va bien et qu'elle ne boit plus. Et Winky va beaucoup mieux, Miss, elle a repris goût au travail et aime beaucoup son nouveau maître même si elle le trouve trop gentil avec elle.
Dobby était tout sourire, fier d'avoir aidé Winky à retrouver le moral.
- En venant ici ce soir, Dobby a revu Dumbledore et il a appris que Monsieur Harry Potter était ici. Alors Dobby est venu vous voir Monsieur, reprit Dobby tout ému de se trouver devant son libérateur et ses amis. Hermione pris la parole à son tour:
- Dobby, tu voulais me parler des elfes, ceux qui résident à Poudlard?
- Bien sûr, Miss, bien sûr… Dobby n'avait pas oublié, il allait y venir. Les elfes de Poudlard ont peur de nettoyer la salle commune des Gryffondors car vous laissez traîner des petits vêtements que vous confectionnez. Dobby pense que c'est une excellente idée de vouloir délivrer les elfes de maison mais pas de cette manière. Mais les elfes de maison de Poudlard ne veulent pas être délivrés, ils me demandent donc de vous dire, Miss, de bien vouloir arrêter de semer à travers la salle commune les habits que vous tricotez. Mais Dobby tenait à vous dire qu'il aime vos vêtements et qu'il n'a pas peur de travailler dur et plus car Dobby est bien payé, Miss, aah ça oui!
Hermione fut particulièrement touchée au plus profond de ses convictions. Alors tout cela n'avait servit à rien. Aucun elfe n'avait été libéré. Elle s'était dévouée corps et âme à cette tache pour qu'au final Dobby ait une garde robe pour les 100 ans à venir…
Elle ne comprenait pas du tout ce qui empêchait les elfes de maison à refuser la liberté. Dobby était-il l'unique exception qui confirme la règle? Elle était abasourdie mais décida de se ressaisir et répondit :
- Très bien, puisque tu sembles être le seul à vouloir vivre libre, et bien je n'interviendrais plus dans l'émancipation des elfes de maison. Fini la S.A.L.E., ils ont gagné, je m'avoue vaincue.
Ron, Harry et Ginny furent très surpris qu'Hermione baisse ainsi les bras. Ils se souvenaient très bien de l'époque où elle se baladait avec sa caisse en fer, à travers la salle commune, pour vendre des badges du S.A.L.E. et tenter tant bien que mal de convaincre les Gryffondors du bien fondé de sa cause… cela les fit même sourire.
Ils pensèrent qu'elle avait agit ainsi pour pouvoir se consacrer pleinement à la tache que Dumbledore leur avait confiée.
- Dobby le dira aux elfes de Poudlard, merci beaucoup Miss, couina-t-il. Mais Dobby doit partir maintenant. Ce fut un immense plaisir pour Dobby de revoir Harry Potter et ses amis. L'elfe claqua des doigts et se volatilisa devant leurs yeux.
Ils se retrouvèrent de nouveau tous les quatre. Harry réalisa qu'il n'avait pas eu le temps de remercier Dobby pour lui avoir fournit cette précieuse information. Il ne savait d'ailleurs pas quoi en faire : partagé entre l'envie d'étriper Kreatur et la peur de décevoir Hermione en torturant l'elfe. Harry vit qu'elle souriait légèrement.
- Qu'est ce qui te fait sourire Hermione? Demanda-t-il.
- Je suis contente pour Winky, Dobby est un très bon elfe.
- Pas trop déçue d'abandonner la S.A.L.E.? Demanda Ron qui voulait en avoir le cœur net.
- Ce n'est pas le fait de laisser tomber qui me mine, mais l'idée qu'aucun elfe n'a été libéré, répondit-elle légèrement dépitée.
- Tu n'y es pour rien, intervint Ginny je sais que tu t'en doutes mais je préfère insister un peu pour être certaine que tu en es convaincue.
- De toutes manières, j'ai des choses plus importantes à faire cette année, dit Hermione pour se motiver.
Ron la regardait d'un air admiratif et seule Ginny sembla s'en apercevoir. Pour elle cela ne faisait plus aucun doute. Elle décida d'en parler la nuit même lorsqu'elle se retrouverait seule avec Hermione.
Soudain Mrs Weasley appela ses deux enfants pour qu'ils l'aident à dresser la table. À contre cœur Ron se leva, et Ginny vit Hermione lui faire signe de rester là. Cette dernière se leva donc et emboîta le pas à Ron. Harry et Ginny étaient une fois de plus seuls.
Ginny regardait Harry avec insistance. Il vit dans son regard la même envie qui les avait dangereusement rapprochés quelques minutes auparavant. Elle donnait l'impression de se contrôler. Lui, était confus et avec son don si particulier pour les relations de couple il dit:
- Ginny, j'ai un problème mais je ne sais vraiment pas à qui me confier…
- De quoi s'agit-il, demanda-t-elle.
- Et bien, la nuit dernière j'ai fait un rêve étrange. Je me retrouvais dans la "salle sur commande" avec Cho. L'expression sur le visage de Ginny changea du tout au tout, mais Harry ne le remarqua pas.
- Avec Cho? Et vous faisiez quoi? Questionna-t-elle d'un ton glacial qui ne sembla pas refroidir Harry.
- Et bien, nous nous embrassions, nous étions nus et je lui caressais les seins. C'était doux et ferme à la fois.
Harry fut lui aussi très surpris d'avoir laissé échapper cette dernière phrase.
Ginny était au bord de la crise de nerfs. Rassemblant de toutes ses forces le peu de calme dont elle disposait, elle dit sèchement:
- Et tu te sens comment après ce rêve?
- Agréablement bien et très…"
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Ginny s'était levé et lui avait décroché une gifle –digne de Anna dans Shaman King ^^-
Le claquement fut magistral et retentit dans tout l'étage. Elle tourna le dos et quitta la chambre d'un pas calme, la tête haute. Elle claqua la porte si violemment que les murs de la chambre en furent ébranlés.
Ce coup çi, Harry avait compris une réaction féminine, mais un peu trop tard. Mieux vaut tard que jamais pensa-t-il.
Leur élan d'attirance devait rester secret mais ce n'était pas une raison pour faire comme si cela n'avait jamais eu lieu.
Sa joue était en ébullition. Des larmes de douleur glissaient le long de ses joues. Lorsque celles qui glissaient sur sa joue endolorie touchaient le point d'impact entre la délicate main de Ginny et la joue de Harry, elles séchaient instantanément. Évaporées.
Harry restait là, à contempler le mur en face de lui. Sans bouger. Le mur était crasseux. Il avait mal. À présent il s'en voulait un peu d'avoir confier ce rêve à Ginny.
Lorsque Ron vint le chercher pour qu'ils passent à table, la marque sur sa joue s'était estompée. Au moins il n'aurait pas à expliquer ce douloureux épisode à Ron. Ils arrivèrent dans la salle à manger, où Harry fut accueillit par un tonnerre d'applaudissements. Seule Mrs Weasley n'était pas d'humeur à participer. Harry comprit pourquoi mais il souria tout de même à l'assemblée réunie autour de la grande table.
Il y avait toute, enfin presque toute, la famille Weasley, assise aux cotés de Bill se trouvait Fleur Delacour, Lupin était assis entre Alastor et Tonks. Arabella avait aussi fait le déplacement. Harry se demanda si elle avait pu confier ses chats à quelqu'un pour la soirée, elle y tenait tant.
Cet accueil lui fit grandement plaisir, il se sentait déjà accepté alors qu'il n'avait pas encore donné sa réponse. Il constata que presque tous étaient pour son entrée au sein de l'ordre du phénix.
Il vit qu'il ne restait plus qu'une place, il devait s'asseoir aux cotés de Ron, juste en face de Ginny qui lui lançait des regards assassins. Mais il était prêt à les affronter maintenant qu'il savait où il avait fauté.
Mr Weasley s'éclaircit la voix en se levant en bout de table:
- " Harry, au nom des membres de l'ordre du phénix, je tenais à te féliciter. Je sais bien que tu n'as pas encore donné ta réponse définitive à Dumbledore, mais se voir proposer une telle offre est un honneur et nous pensons tous, il insista étrangement sur le mot tous, que tu mesures les conséquences en cas d'acceptation. Encore bravo et bienvenu parmis nous.
Harry se senti rougir de fierté et n'osa rien dire. L'assemblée était tout sourire.
- Sur ce bon appétit à tous termina Arthur."
Chacun se servit des mets délicieux qu'avait préparés Mrs Weasley et Winky. Chacune de leur coté d'ailleurs car Winky avait refusé l'aide de Molly et ce de manière catégorique et définitive.
Ils mangèrent en silence et Harry sentait parfois qu'un regard insistant se posait sur lui. Mais lorsqu'il levait les yeux en direction de Ginny, il vit à plusieurs reprises qu'elle ne lui prêtait plus aucune attention. Elle semblait maintenant avoir focalisé toute son attention sur Tonks, qui comme à son habitude amusait la galerie en changeant de forme.
Lorsque le repas fut enfin terminé, Ron demanda à Harry de bien vouloir le suivre car il voulait absolument lui montrer une chose qu'il n'avait pas eu le temps de lui faire partager depuis son arrivée.
Alors que les deux filles s'apprêtaient à les suivre, Mrs Weasley leur demanda de l'aide pour débarrasser les restes du petit festin. Arrivés dans la chambre, Ron se dirigea vers son lit, sorti son sac d'en dessous du lit et fouilla à l'intérieur.
Après quelques secondes de recherche, il en sortit un magazine et le tandis à Harry.
Sweeties lut Harry, pour magiciens avertis vit-il juste en dessous de logo. Le gros titre et la photo qui l'accompagnait lui parlèrent beaucoup plus:
Une Auror mise à nue et derrière ce titre très intéressant se trouvait une blonde tenant ses seins entre ses bras croisés afin de les mettre en valeur. Elle n'était vêtue que d'un string rose orné du logo du magazine : une ombre de sorcière nue sur fond blanc. Harry se décida :
- " J'ai déjà vu la version moldue de ce genre de magazine dans la chambre de Dudley.
- C'est Fred qui me l'a envoyé dans un paquet discret, coupa Ron comme pour éviter qu'Harry pense qu'il avait pu se procurer le magazine lui même.
- Ah sympa de sa part, continua Harry qui contemplait déjà le poster central dépliable grandeur nature. La sorcière en question lui faisait des signes, comme des avances…
- Mais ce n'est pas ça le plus intéressant, ajouta Ron. Je suis sûr que tu n'as pas regarder son petit nom. Ron avait raison et Harry réussi à lâcher la poitrine des yeux pour regarder le nom de cette belle plante. Soudain il laissa tomber le magazine.
- Tonks!!! S'écria-t-il.
- En effet. Très talentueuse n'est ce pas, lui fit remarquer Ron. Il ramassa le magazine et le fourra dans son sac et continua:
- Je suppose que tu as besoin de repos, en tout cas moi, les événements de la journée m'ont fatigué. Que dirais-tu d'un bon somme?
- Il est vrai, acquiesça Harry."
Ils se couchèrent donc rapidement après s'être mis en pyjama. Ils ne tardèrent pas à trouver le sommeil.
Mais pendant ce temps dans la chambre des filles…
Revenir en haut Aller en bas
Kenshin




Nombre de messages : 37
Age : 42
Date d'inscription : 14/08/2006

Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic Empty
MessageSujet: Re: Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic   Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic EmptyMer 6 Sep - 21:12

compte tenu de la sorti du 6, de son contenu, de son impact sur moi, je ne souhaite pas ecrire la suite de cette fic, d'une part parce ke mes idées seraient faussées par celles que j'ai lues, d'autre part parce ke je ne peux pas ecrire apres ce que j'ai lu. il me semble que je n'ai pas de chapitre en cours pour celle çi donc voilà cette fanfic là est close, merci de votre comprehension.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic Empty
MessageSujet: Re: Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic   Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Adolescence (peut heurter la sensibilité des + jeunes) HPfic
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» OS - HBP Spoiler - Peut être que j’ai juste besoin…

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-=[ The fics paradise ]=- :: -=[ Fan-fics ]=- :: Fan-fics de Kenshin-
Sauter vers: